Archive for the 'Equipements' Category

06
Sep
14

Smartphone Crosscall Odyssey

Doté depuis plusieurs années d’un téléphone Samsung B2100 qui avait jusque là bien rendu son office, la question du choix d’un nouveau portable s’est posée quand mon employeur m’a offert de passer à un forfait smartphone.

Pour moi, les prérequis étaient un téléphone solide, ne craignant ni l’exposition à l’eau ni à la poussière. J’avoue être admiratif de tous ces personnels de chantier qui sortent leur Iphone de leur poche arrière au milieu des marteaux-piqueurs et des banches. Je suis moins sûr que leur assureur le soit… admiratif.

J’ai néanmoins jeté un œil aux coques proposées sur le marché afin de rendre le précieux objet à la pomme indestructible. Là, ce sont les prix du smartphone à la mode et de son armure cumulés qui étaient hors budget.

En surfant sur le forum de David Manise, je tombais sur un fil de discussion portant sur l’objet de mon intérêt : les smartphones pour passionnés d’Outdoor.

3 modèles disponibles en France ont alors retenus mon attention :

– le Caterpillar B15

– le MTT (Mobile Tout Terrain) Smart Max 4.1

– le Crosscall Odyssey

Quelques critiques online et fiches techniques plus tard… j’optais pour le Crosscall Odyssey, dont l’autonomie annoncée et le look ont fini par le départager des modèles proposés par MTT. Le Caterpillar, s’étant quant à lui disqualifié par son prix et ses mauvaises critiques.

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L’Odyssey est un modèle proposé sur le marché par la marque Crosscall orientée, comme son concurrent sur le marché des ‘baroudeurs’ MTT, vers un public de sportifs, militaires ou personnes travaillant sur des chantiers. Il s’agit d’une marque française ; néanmoins les portables qu’elle propose sont essentiellement assemblés à partir de pièces chinoises.

Et dans cette gamme des ‘baroudeurs’, l’Odyssey s’est déjà taillé un surnom : le Tank.

Avec ses dimensions généreuses, ses protections qui s’assument et son poids conséquent, c’est clairement un smartphone qui annonce la couleur et ne laisse pas douter du public auquel il est destiné.

Dimensions : 139 x 74,1 x 19 mm

Poids : 255g

D’ailleurs, à peine déballé, il attira les commentaires de mes collègues de travail… certains très intéressés de savoir si j’allais le jeter contre un mur pour tester sa solidité (et non… je ne l’ai pas fait. L’occasion de le faire tomber du haut d’un escabeau arrivera bien assez tôt !).

 

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Dans la boîte, accompagnant le portable et sa volumineuse batterie, on trouve :

– des écouteurs, dont le câble sert aussi d’antenne pour la radio

– un outil pour dévisser la plaque arrière

– une sangle avec un petit mousqueton, ornée d’une petite boussole

– des couvercles caoutchouc et vis de rechanges pour l’entrée USB et l’entrée casque

Qualifié Antichoc, l’Odyssey est donné pour pouvoir encaisser le choc d’une chute d’une hauteur de 2m. Sa forme aux angles biseautés, ses nombreux ‘bumpers’ latéraux en caoutchouc et son écran renforcé viennent conforter cette affirmation. Ne manquant pas d’humour, le constructeur a d’ailleurs orné la plaque arrière du téléphone de traces de pneus… suggérant qu’il pourrait se faire rouler dessus. Pour l’anecdote, ça non plus je n’ai pas essayé…

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L’Odyssey est aussi certifié IP68, soit une protection totale contre les poussières fines et une immersion permanente. Bon, je ne vous conseillerai pas pour autant d’aller faire de la plongée avec (d’autant qu’il faudrait considérer la pression), mais cela vous permet sans soucis de l’utiliser sous la pluie, ou d’avoir le temps de le chercher et le récupérer s’il venait à tomber dans l’eau. Fini de craindre les collègues blagueurs qui vous poussent à l’eau !

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Pour garantir cette étanchéité, les obturateurs des deux prises (USB et casque) se clipsent avec force et à l’arrière, deux vis viennent assurer le bon positionnement du joint de la plaque d’accès au logement de la batterie et des cartes. Ce ne sont d’ailleurs pas les seuls vis visibles sur le portable, puisque les quatre vis de démontage sont apparentes en face avant, ce qui lui donne un aspect ‘mécanique’, avec une idée sous-jacente de robustesse et d’entretien facile au détriment d’un look plus lissé. Il tient plus de la Jeep que de la Ferrari.

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D’ailleurs, il ne bénéficie pas de la 4G ou de la dernière version d’Android bardée d’une multitudes de sous-couches.

On est là sur un smartphone en 3G+ tournant avec une version stable et sans fioritures Android 4.04 Ice Cream Sandwich. Ce qui personnellement me suffit parfaitement, mais peut décevoir les amateurs de tout dernier gadget.

Equipé d’un double cœur 1,0 Ghz et d’une mémoire interne de 4GB, il est possible d’étendre cette dernière avec une carte micro SD jusqu’à 32 GB. C’est d’ailleurs ce que j’ai choisi de faire afin de pouvoir stocker de la musique et prendre un maximum de photos.

Nous sommes maintenant habitués à la polyvalence de ces engins. Et il faut avouer que c’est bien pratique.

Côté audio, rien à redire, voire une impression très positive comme radio ou comme lecteur de musique.

Côté photo, je suis un peu plus circonspect. Après avoir vu des clichés et des vidéos prisent depuis un Iphone (et pas la dernière génération)… j’avoue que je m’attendais à mieux. Avec un 8Mpx autofocus et un puissant flash en façade arrière, doublé d’un objectif 0,3Mpx en façade avant (pour la visioconférence… et les selfies), cela s’annonçait plutôt bien. Le résultat est tout au plus satisfaisant.

Entendons nous bien, si vous avez correctement cadré votre sujet… aucun problème. Mais si vous souhaitez recadrez sur un détail… la précision de l’image devient décevante.

Je m’en sers donc pour prendre des photos de l’avancement d’un chantier, mais je lui préfère nettement mon appareil Coolpix Nikon s’il s’agit de photos que je souhaite retravailler.

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La prise de photo nous amène d’ailleurs au défaut, à mon avis, majeur du Crosscall Odyssey : la luminosité de son écran. Son large écran 4″ TFT 800×480 a fait partie des arguments qui m’ont fait pencher pour l’Odyssey plutôt que son concurrent chez MTT. Et il est effectivement très pratique… en intérieur ou par temps voilé. Mais sous un beau ciel bleu… je vous met au défi de cadrer une photo, ou de composer un numéro d’appel !

Il faut espérer que Crosscall (et son fabricant chinois) remédierons rapidement à ce défaut sur les modèles suivants, car c’est quand même un comble pour un portable destiné aux amateurs d’outdoor. J’imagine avec peine le snowboarder tentant de composer un appel avec les reflets de la neige…

Bon, un peu d’ombre et l’on retrouve l’accès à toutes ses fonctionnalités qui restent très nombreuses. Parmi celles-ci on pourra citer :

– les logements pour deux cartes SIM, permettant soit de basculer d’un accès professionnel à un accès privé, soir de profiter du meilleur réseau disponible.

– la boussole numérique

– le GPS, très fonctionnel

– la possibilité d’utiliser le flash de l’appareil photo en continu comme une lampe torche d’appoint.

L’un des points forts de l’Odyssey est son autonomie. Avec sa batterie Li-po 2930 mAh, il est annoncé par le constructeur pour une durée de 144h en veille et 6h en communication. C’est cette fameuse batterie qui justifie en grande partie son poids conséquent.

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Mais comme personne ne laisse en veille son portable pour ensuite parler sans discontinuer avec sa mère ou sa petite-amie (à part les testeurs professionnels), je vais vous présenter mes conclusions plus empiriques.

Dans un premier temps, alors que mon nouveau forfait n’était pas activé, je l’ai principalement utilisé comme un téléphone, avec des appels courants de durée réduite (sans pour autant me restreindre). Avec le portable chargé à fond, j’avais alors une autonomie de 6 jours.

Une fois mon forfait basculé sur la 3G, j’ai activé la fonction wifi et paramétré l’engin pour relever automatiquement mes mails. On tombe alors, pour une utilisation normale, à 2 jours d’autonomie (36h, en considérant la charge pendant la nuit). Ce qui me paraissait peu jusqu’à ce que mes collègues utilisant un Iphone m’avouent devoir impérativement recharger leur portable tous les soirs.

Par utilisation normale j’entends :

– se connecter automatique au réseau wifi quand disponible.

– relever les mails (en 3G ou Wifi) 1 fois par heure.

– surfer sur 2-3 pages internet par jour

– une dizaine d’appels de quelques minutes par jour en moyenne

– prendre quelques clichés

– utiliser des applis de musique, agenda, calculatrice…

C’est plutôt bien, mais pour un randonneur qui souhaiterait pouvoir compter sur son portable pour se localiser ou passer un appel en cas d’urgence je ne saurais trop conseiller de désactiver le wifi ou le relevé automatique des mails, extrêmement gourmands en énergie quand ils cherchent une antenne.

En résumé je suis satisfait de mon choix par rapport à mon profil d’utilisateur. C’est un outil tout à fait adapté, pour un prix moyen de 280 euros.

Sa grande taille et son épaisseur ne m’ont pas rebuté car j’ai l’habitude de porter mes téléphones dans une pochette à la ceinture plutôt que dans la poche. Néanmoins… trouver une ‘pouch’ adaptée ne fut pas aussi aisé que je l’aurais cru. Après quelques recherches du côté de GK ou TOE, c’est finalement chez Maxpedition que j’ai trouvé la, ou plutôt les solutions.

Mon premier choix fut le tout nouveau Vertical Smart Phone Holder. Pas mal, mais pas parfait. L’Odyssey rentre juste, il faut régler la sangle du rabat en ouverture maximum, et il est impossible d’utiliser les écouteurs (kit piéton) dans cette configuration.

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C’est pourquoi je lui préfère finalement le CP-L, certes d’un profil moins discret, mais une fois réglé beaucoup plus pratique. D’autant que les caractéristiques du portable ne font pas craindre son exposition à l’humidité ou la poussière.

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Les + :

– solidité, résistance

– totalement étanche

– autonomie

– GPS

– son look baroudeur

Les :

– luminosité écran

– poids

– encombrement

– son look baroudeur

23
Août
14

Maxpedition Operator Tactical Attaché

Voilà un moment que je voulais partager mon coup de cœur (je suis loin d’être seul en ce cas) pour les produits de la marque américaine Maxpedition, spécialisée dans les articles de bagagerie robustes et pratiques, très prisés par les pratiquants de sports et loisirs ‘outdoor’ comme par les militaires.

J’ouvre donc la série avec l’un de mes compagnons de travail : la ‘serviette’ tactique Operator Tactical Attaché.

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L’Operator est le modèle intermédiaire d’une gamme de trois produits dont l’Aggressor est le grand modèle et le Last Resort le petit. A la recherche d’un ‘cartable’ pour m’accompagner lors de mes réunions de chantier, mon choix s’est porté pour l’Operator qui combinait un encombrement réduit tout en me permettant de transporter des cahiers de grande taille et mon ordinateur portable. Il ne s’agissait pas de mon premier achat de sac de la marque, je possédais un Versipack Fatboy depuis quelques temps déjà, ce qui me confortait quant à la qualité et la robustesse attendues du produit.

Quelques données  :
– Tissu Nylon 1000 Deniers et coutures renforcées
– Boucles Duraflex et zippers YKK

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– 47 cm de Large (avec poches latérales aplaties), 30 cm de Haut, 15 cm de Profondeur.

L’un des attraits de ce sac est le nombre d’espaces de rangement disponibles, principalement sur la face avant — mais l’on pourrait aussi citer dans cette catégorie les nombreuses divisions prévues ça et là. Tous sont très pratiques pour ranger (au sens ‘stocker’, ‘disposer de’ et ‘pas en bordel’) et avoir accès rapidement à de nombreux petits objets. Chacun saura attribuer à chaque espace son rôle. Pour ma part j’en ai un pour les piles, l’autre pour l’entretien de mes lentilles, un pour mon chargeur de téléphone + câble USB, …

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La première poche (en bas à droite) [17,8 cm x 12,7 cm] est dotée d’un élastique de rétention divisé en 4 espaces.

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Personnellement j’y range le petit outillage (couteau, mètre, carré, ciseaux,…) dont je peux avoir besoin.

Sur le rabat de cette première poche on trouve une bande de velcro de 4 cm de haut par 17 cm de large pour recevoir vos patchs ou ID.

Au-dessus on trouve 2 pochettes identiques de plus petite taille mais pratiques pour séparer de petits objets du reste.

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Une troisième pochette enfin se trouve à gauche de la face avant. Elle même divisée en plusieurs espaces de rangement, dont un espace transparent pour glisser une carte de visite ou un badge d’accès. Juste derrière, on trouve une fine poche fermée par velcro mais suffisamment spacieuse pour glisser un carnet de notes (un bloc rodia n°14 de 11cm x 17cm par exemple).

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Quant à la poche principale fermée par un zip (ouverture au 2/3), elle peut facilement accueillir une tablette 7″, son chargeur et ses câbles.

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Le diviseur de couleur gris clair est d’ailleurs un plus tant pour la visibilité que pour le confort de rangement.

On pourrait croire en avoir fini avec la face avant… mais il existe encore un espace discret. En effet, comme beaucoup d’articles Maxpedition les Tactical Attaché sont fournis avec un espace CCW pour l’emport discret d’une arme de poing (et ici en l’occurrence, on pourrait y ajouter des chargeurs supplémentaires et un kit de nettoyage…). Donc entre les pochettes et l’espace principal, vous trouverez en tirant sur la large boucle en duraflex un espace de la largeur du sac, couvert en son fond d’un velcro pour recevoir des accessoires CCW. Pour un usage plus ‘civil’ en nos contrées (où la législation est différente des US), ce ‘compartiment secret’ peut aussi accueillir des documents importants que vous souhaitez séparer du reste, ou tout autre idée…

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Les deux côtés du sac sont munis de poches pour des gourdes, bouteilles nalgene ou tout autre objet de même encombrement. L’une d’entre-elles est d’ailleurs plus spécifiquement prévue à cette usage puisque dotée en son fond d’un œillet d’évacuation.

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Le système de réglage (accessible depuis le compartiment principal) est vraiment très pratique, à la fois pour régler la poche et sécuriser l’emport ou carrément pour aplatir la poche quand elle n’est pas utilisée, ce qui est fréquemment mon cas.

Nous abordons enfin le compartiment principal (40 cm L x 28 cm H x 10 cm P).

Doublé de tissu doux vert/gris clair pour la visibilité, il est divisé en deux par un panneau escamotable. Là encore une face velcro permet l’ajout de pochettes et accessoires (de plus en plus de marques proposent des accessoires — pochette, porte-lampe, etc… — munis d’une face velcro), l’autre face étant munie quant à elle de deux rangements.

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Le fabriquant indique que ce modèle peut accueillir un ordinateur portable d’une taille écran de 15,4″ (contre 17″ pour le modèle Agressor).

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Au passage, une petite boucle avec un bouton pression permet éventuellement de compléter la fermeture du compartiment principal (déjà fermé par un solide zip YKK) en passant par dessus pour rejoindre la boucle Duraflex du compartiment CCW (sécurisant celui-ci aussi du même coup).

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On aperçoit aussi deux boucles avec velcro qui devrait permettre de fixer un grosse lampe torche (comme certains modèles Maglite prisés dans le temps) ou une tonfa… ou un parapluie ?

Enfin on trouve sur la face arrière un autre compartiment fermé par zip (ouverture aux 2/3) aussi large que le sac mais moins profond que le compartiment principal. Bénéficiant à nouveau de la doublure vert/gris claire, c’est un espace (5 espaces en fait) très pratique pour ranger stylos, répertoire, calculatrice, feuilles volantes, etc…

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On constatera avec plaisir que le fond du sac n’est pas en reste, puisque sans être rigide, il a été renforcé pour la durabilité du sac et assurer sa solidité malgré l’emport important qu’il permet.

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Aucun passant molle sur ce produit. La modularité s’arrêtera au fait d’enlever ou de garder la solide sangle de transport (si vous préférez un port uniquement aux poignées, tout aussi solides), d’ôter le panneau amovible central du compartiment principal ou de régler les poches latérales. Mais on l’aura compris Maxpedition a choisi ici de proposer un produit qui offre tant de choix pratiques de rangement que rajouter une pochette semble superflu.

On est aussi sur un type de serviette ‘semi-rigide’. Si on la compare à un Messenger Bag, même vide, elle n’épousera pas la forme du corps et conservera sa forme initiale. Ce qui la rend un peu encombrante pour un usage quotidien si vous n’êtes pas amené tous les jours à transporter des dossiers et un ordinateur portable. D’autant que bien chargée… elle pèse son poids sur l’épaule.

Comme pour tous les autres produits de la marque que je possède, la qualité et les finitions sont impeccables et l’on se surprend à oublier (et redécouvrir avec plaisir) certains détails tant il y en a.

Il s’agit donc d’un excellent produit qui vaut le prix auquel il est proposé (en moyenne 150 euros).

Les +
– Qualité et Durabilité
– Nombreux rangements pratiques de tailles variés
– Disponible en plusieurs coloris (noir, vert olive, khaki, marron,…)
– Doublure claire pour la visibilité

Les –

– … attendez… je cherche… s’il correspond à l’usage pour lequel vous le choisissez, je ne vois pas de moins…
– Ah si !… pas si évident à nettoyer.
– Peut-être un velcro plus haut pour les patchs  ?

01
Mai
14

Lampe Led Fenix LD12

J’ai fait l’acquisition de cette lampe suite à un incident.

Après avoir de nombreuses années porté et utilisé une mini-maglite (pestant régulièrement contre les ampoules qui lâchent), j’ai acheté et été conquis par les produits Surefire. Si bien qu’au travail, ma 6P Led Defender ne quittait plus mon côté… jusqu’à… une malheureuse chute de plusieurs étages dans une cage d’ascenseur.

Devenu très curieux des différentes lampes disponibles sur le marché, j’avais jusqu’à présent boudé les Fenix chinoises. Mais les performances annoncées comme le prix ne cessaient de me faire douter. D’autant que mes Surefire me ruinaient en piles CR123.

L’accident de l’ascenseur me décida à faire le pas, et après avoir longuement surfé sur le site http://www.lampe-fenix.com, j’optais pour le modèle LD12 qui alliait une très bonne performance d’éclairement à l’utilisation d’une seule pile AA (LR6).

La lampe et sa boîte d'origine

Voici l’argumentaire du site pour le modèle LD12 G2 (légèrement plus récente – mais quasi identique à ma ‘version 2’ ):

‘Cette lampe peut produire 125 lumens en mode turbo. Son autonomie exceptionnelle allantjusqu’à 100 heures (puissance 3 lumens) ravira professionnels et particuliers qui en font un usage intensif.

  • Fabriquée en aluminium de qualité aéronautique, Anodisation de type III
  • Résistante a l’eau conformément au standard IPX-8
  • Lentille très résistante, verre traité antireflets, ultra claire
  • Régulée électroniquement pour une intensité constante
  • Utilise une Led Cree XP-G2 R5 avec une longévité de 50.000 heures
  • 4 niveaux de luminosité sélectionnables
  • 3 lumens (100h)
  • 30 lumens (10h15)
  • 65 lumens (4h45)
  • 125 lumens (2h20)
  • SOS
  • Stroboscopique
  • Utilise 1x 1.5V AA (non incluse)
  • Dimensions : 10.5 cm (L) x 2.15 cm (D), 54 grammes (sans batterie)
  • Interrupteur arrière et bouton de sélection de mode à l’avant
  • Protection contre l’inversion de polarité
  • Accessoires inclus: étui, dragonne, 2 joints toriques, clip de ceinture ‘

Vous remarquerez qu’il manque l’étui sur ma photo (je ne l’ai retrouvé qu’après avoir pris les photos ), mais il est bien fourni avec, un peu petit et cheap à mon goût.

Franchement pour 57 euros fdpi je n’ai pas été déçu dès la réception du colis.

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Le format est plutôt bien, ni trop encombrante comme la 6P, ni trop petite (peut-être un peu pour un éventuel usage en self). Elle se fait assez facilement oublié au port.

comparaison avec la 6P Defender

Pour l’anecdote, le propriétaire de l’immeuble a pu me récupérer ma 6P Defender, ce qui me permet de vous proposer ci-dessus une comparaison de taille. La LD12 est ornée de la dragonne personnalisée que j’ai confectionné pour elle en paracorde.

Le drôle de bouton gris permet de sélectionner les différents modes. Le bouton arrière (très accessible et en même temps protégé contre les actions intempestives) permet de l’allumer ou de l’éteindre.

bouton arrière

Je dois dire qu’après un an d’usage intensif je suis ravi. Je l’utilise plusieurs fois par jour, et bien qu’elle fasse partie normalement de mon EDC professionnel, je suis souvent tenté de l’embarquer dans mes activités ‘civiles’ (j’ai pourtant déjà ma surefire L4 Digital Lumamax).

Je ne pourrai pas dire grand chose des différents modes (et donc de l’usage du bouton latéral gris) car je la règle toujours en mode turbo qui me convient parfaitement. D’autant que même avec des piles rechargeables (dans mon cas des Energizer 2000mAh), je dépasse l’autonomie annoncée (au moins 3h contre 1h30 pour la plupart de mes Surefire avec 2 piles CR123).

Que ce soit pour éclairer mon chemin dans des sous-sols non alimentés, faire un dépannage dans une armoire électrique, balayer le plénum d’un faux-plafond ou chercher des clés dans l’herbe d’un stade de nuit… rien à redire.

Par contre, pas la peine de compter sur les 3 lumens en fin de cycle de la pile à ce régime. Quand la batterie arrive à sa limite… quelques clignotements et la lampe s’éteint. J’imagine que les heures de rab en bas régime sont pour ceux qui utilisent le mode ‘normal’. Ou bien que ce défaut a été réglé avec le modèle G2 ?

Achetée comme une probable lampe d’appoint, ce petit monstre est devenu rapidement ma lampe de travail, qui se suffit à elle-même. Comme j’aime bien avoir mes outils à portée de la main sans qu’ils m’encombrent (déforment ?) les poches, je l’ai installé à ma ceinture avec un solide étui Maxpedition.

LD12 et son étui Maxpedition

Les + :

– faible encombrement

– bonne prise en main

– rapport qualité/prix indéniable

– alimentation par une seule pile AA

– autonomie très acceptable pour un éclairement très pratique

les – :

– pas vraiment d’usage des modes autres que turbo

– trop petite pour un usage en palm stick pour la self-defense

– peinture peut-être plus fragile que sur l’aluminium des Surefire

– le clip mériterait d’être dans l’autre sens pour l’accrocher sur la visière d’une casquette

10
Nov
13

Sacs de Transport Kali Eskrima

Pouvoir transporter ses armes de chez soi à son lieu d’entraînement est un soucis à la fois d’ordre pratique et légal… et parfois même esthétique.

D’un point de vue pratique, vous devez pouvoir emporter la majorité des accessoires nécessaires à votre pratique sans multiplier les ‘contenants’, sans que ce soit un vaste bordel, tout en maintenant un certain confort de port (notamment si vous vous déplacez à pieds ou par les transports en commun).

D’un point de vue légal, vos armes doivent être cachées à la vue, non immédiatement identifiables, et non immédiatement accessibles (notion relative lors d’un port en bandoulière).

D’un point de vue eshètique… bon peut-être qu’il n’y a que moi que ça dérange d’avoir ‘ l’air d’un sac ‘ quand je traverse la ville en direction de la salle.

Une fois acheter la première paire de stick pour la saison, certains pratiquants se satisferont de glisser les bâtons de 70cm en travers de leur sac de sport, entre les chaussures et les protège-tibias. Mais, il faut déjà avoir un grand sac, et même là il s’en retrouve vite difficile à fermer, voire déchiré.
D’autres choisiront de tenir la paire de sticks en main, faute de place dans le sac… pas toujours pratique, et rappelons le… illégal (bon, d’un autre côté je n’ai jamais du aller chercher un élève au poste… pour l’instant). Et cela se complique quand vous devez transporter plus d’un paire…

Je vais me permettre ici de partager avec vous certains résultats de mes propres recherches.

Tout d’abord il y eu le sac d’armes pour Aikido (trouvé à Décathlon), raccourci avec mes maigres talents de couturier, puis le sac fourni avec une paire de sticks un peu chère :
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Les deux font dignement leur office, avec l’avantage de pouvoir être portés en bandoulière sous un sac à dos. Mais la capacité d’emport se limite à deux sticks et un couteau (bon, un peu plus pour le sac Aikido recoupé).

Puis je suis tombé sur un sac de transport de trottinette (marque Airwalk, trouvé à 25 euros chez Go Sport).
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Avec ses 75cm de haut, 18cm de large et 10cm d’épaisseur, d’excellentes dimensions pour des objets de 70cm de haut (un peu juste pour les sticks de 74cm).

Les + :
On peut emporter un bon nombre de sticks dans ce sac, et y fourrer aussi des couteaux d’entraînement, voire une pochette souple format A4 un peu roulée. Pour certains entraînement j’ai réussi à y faire cohabiter mes bâtons, une serviette, une coquille et deux gants de hockey emboîtés l’un dans l’autre (mais c’est juste).
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La zip sur toute la hauteur, décalé sur le côté ce qui permet les deux poches supplémentaires sur le dessus est une bonne idée. Dommage que les poches soient en mesh, sans fermeture.
La sangle munie d’une renfort pour le confort sur l’épaule est aussi un plus. Et avec un peu de couture j’ai pu ajouter deux passants molle pour pouvoir fixer une pochette TOE afin d’avoir devant moi et accessible un emport pour mes papiers, mon téléphone, mes clés, un stylo.
Un excellent choix à ce prix.

Les – :
Les coutures sont fragiles, surtout si on se laisse emporter par sa capacité. J’ai du jouer du fil et de l’aiguille plusieurs fois.
Le choix du mesh ouvert pour les deux pochettes avant.

Mes recherches m’ont mené à acquérir deux sacs chez Kali Gear, fournisseur en ligne de nombreux articles pour le kali Eskrima (principalement Pekiti Tirsia), avec notamment des Kerambits de toute beauté (enfin si l’on goûte l’esthétique des armes blanches).
Les prix sont raisonnables pour une qualité indéniable, mais les frais de port vous assassinent (55$ pour deux sacs et deux couteaux de training).

Le premier modèle, que je nommerai ‘La grande trousse’ est proposé à 35$.
Fabriqué en tissu cordura, la finition est impeccable. 80cm de haut, 12cm de diamètre.
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On appréciera particulièrement le renfort d’épaule sur la sangle de port réglable, avec ses passants pour ajouter des accessoires et ses anneaux.
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les + :
Pour un petit format, très agréable à porter en bandoulière, il possède une étonnante capacité d’emport. J’ai pu transporter 10 sticks, un couteau, ma pochette de cours et ma paire de feiyue sans soucis hier. On sent à peine le sac malgré le poids. Je ne le referai pas trop souvent pour ne pas martyriser les coutures.
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Un look sobre mais pratique.
La facture semble solide, avec un fermeture éclair de qualité et des bouts renforcés. A confirmer dans le temps.
L’absence de poche peut se compenser par l’ajouter d’une pochette ou plusieurs pochettes sur la sangle.
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les – :
J’en vois peu dans ce format… à part peut-être qu’il me semble difficilement compatible avec le port jumelé d’un sac à dos…quoi que.

Je dirais que c’est un excellent choix pour aller à l’entraînement.
Il est par contre moins adapté si l’on doit transporter beaucoup d’accessoires, comme quand on dirige un stage ou un cours pour des élèves n’ayant pas de matériel.

Donc, pour le cas où vous souhaiteriez un emport plus important d’accessoires, ainsi qu’un rangement plus pertinent.

Il y a le Master Duelling Case :

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Un peu plus encombrant que les précédents, mais très bien conçu pour un port agréable. Il est lui aussi réalisé en tissu cordura, et là encore les finitions sont impeccables.
Son prix ? 78 $. Un petit investissement, surtout avec les frais de port.

Les + :
Ses rangements intelligents pour un capacité de transport très importantes :
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Vraiment bien pour une démo ou un cours/stage avec plusieurs secteurs de travail (stick, couteau, épée,…) abordés.
Il bénéficie de la même sangle bien étudiée que le modèle précédent.

les – :
Trop volumineux et divisé pour un usage de cours standart. On ne peut pas, par exemple, y glisser un t-shirt de rechange (ou alors a version déshydratée que l’on trouvait à une époque) avec sa paire de stick.
Il reste donc d’un usage limité à certaines situations. Mais pour mes entraînements solo, où je change plusieurs fois de secteur de travail, où j’ai parfois besoin de prendre des notes, il pourrait bien s’avérer le plus pratique. Idem pour les déplacements en stage.
Le prix reste un frein.

24
Août
13

Lampes torches, utiles et agréables

Voici un objet qui ne me quitte jamais depuis mes débuts professionnels (1992 ?), une lampe torche, dans un format portable.

Pendant longtemps il s’agissait d’une mini-maglite, avec son ampoule de rechange, ses deux piles AA et son faisceau réglable.  Solide, capable d’endurer bien des chocs (sauf l’ampoule), fiable, légère avec un excellente prise en main.

Outre la lumière qu’elle peut fournir, pour éclairer une zone sombre, aider à trouver un objet (une lentille tombée  ;-), une aiguille à coudre sur la moquette…), ou signaler sa position, ce modèle de lampe torche est de plus en plus souvent signalée comme un excellent outil de protection personnelle. D’abord pour ses qualités précédemment citées, mais aussi pour éblouir (voire aveugler momentanément), impacter ou contrôler. Bien sûr, à part un usage instinctif (et chanceux), ces dernières utilisations doivent être entraînées (usage du Kubotan, Pocket Stick, Dulo-Dulo… et travail de Self-Defense).

L’apparition de la technologie Led et de nombreux concurrents sérieux à la marque Maglite, propose aujourd’hui un très grand choix de lampes de grandes qualités, dans une palette de prix et de puissances lumineuses assez large.

Voici en exemple ma petite collection personnelle :

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Je n’ai malheureusement pas remis la main sur ma bonne vieille mini-maglite (elle est bien là quelque part pourtant… jouissant de sa retraite).

De haut en bas :

– Fenix LD12, ma dernière acquisition, petite mais très puissante, bonne autonomie, avantage d’utiliser une seule pile LR6 rechargeable. A priori moins adaptée à la self par sa taille, sauf pour aveugler.

– Surefire L1 Digital, mon premier coup de cœur (à led), ultra solide, étanche, puissante, 1 pile CR123, très agréable en main et s’oublie en port à la ceinture. Défaut, les piles CR123 coûtent un bras en France et l’autonomie n’est pas top.

– Surefire L4 Digital Lumamax, ma préférée, avec les avantages et les défauts de sa petite sœur.

– Surefire 6P Led Defender, la plus agressive, plus ‘bulky’, crénelage plus marqué (plus saillant), moins esthétique, mais capable d’endurer de sérieux chocs pour un excellent rapport puissance d’éclairement (et donc d’aveuglement/désorientation) et autonomie. Un peu lourde en port à la ceinture en ‘civil’ (malgré l’excellent holster chez GK).

– Un mini Koga Cold Steel pour un élément de comparaison de taille.




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